RENAULT acquista il 12% della societa' marocchina SOMACA

[etilico]

RENAULT ACQUISTA 12 PER CENTO SOCIETA' MAROCCHINA

La società marocchina di costruzione di automobili Somaca, di proprietà dello Stato, ha ceduto il 12% del suo capitale per un ammontare di 2.8 milioni di euro al gruppo francese Renault. Lo indica un comunicato del ministero marocchino delle Finanze riportato dall'agenzia di stampa locale Map.

Questo decreto di cessione è il secondo dopo quello del 26 luglio 2003 attraverso il quale il gruppo Renault acquisì il 26% del capitale della stessa azienda marocchina per un ammontare di 6 milioni di euro, precisa la stessa fonte.

La scelta del gruppo Renault nel processo di privatizzazione della Somaca "é dovuta, oltre all'aspetto finanziario, sopratutto all'ambizione del geuppo di lanciare un importante progetto di sviluppo dell'industria automobile in Marocco favorendo il processo di modernizzazione della Somaca", si legge nel comunicato.

Oltre al gruppo francese, numerosi altri gruppi industriali internazionali del settore automibile, come l'italiana Fiat e il gruppo malesiano Proton, si sono dimostrati interessati all'acquisizione del capitale della Somaca a partire dalla sua iscrizione sulla lista delle aziende marocchine privatizzabili risalente al 1990.

da kataweb motori

[blueyes]

che vendono la Logan sulle spiagge?

[Rahab]

Che strana situazione quella della Somaca: il 46% è in mano alla Renault ed il restante a Fiat e Peugeot!

(17/09/2003)

Louis Schweitzer, PDG du groupe Renault

Louis Schweitzer, PDG du groupe Renault, vient de présenter au Premier ministre marocain Driss Jettou, le 17 septembre courant, les grandes lignes du projet industriel et commercial que son entreprise compte déployer dans le royaume. Dans cette interview, il revient sur les détails de ce projet ainsi que sur les perspectives de son développement.

D: Après cette privatisation, vous n’auriez que 46% de la Somaca, comment allez-vous composer avec les autres actionnaires, qui sont vos concurrents ?

R: Pour la privatisation de la Somaca, nous n’avons pas demandé à avoir la majorité absolue. Nous avons 46% et nous sommes de ce fait le principal actionnaire. Il y a deux autres constructeurs qui sont actionnaires (Fiat et Peugeot) et des investisseurs privés marocains. Maintenant, libre à eux de définir s’ils souhaitent rester de façon durable ou pas. Pour notre part, nous ne les pousserons pas dehors. Je peux vous confirmer que cette situation ne nous préoccupe pas et ne bride en aucun cas notre capacité de développement à la Somaca.

Par ailleurs, je dois vous rappeler que l’économie d’échelle est au centre de l’efficacité automobile. Nous partageons avec nos concurrents des installations dans la Somaca, comme c’est le cas dans d’autres pays. Ailleurs, nous partageons une usine avec Toyota qui est un redoutable concurrent. Ce partage est considéré, pour l’un comme pour l’autre, une source d’efficacité et donc de croissance qui se répercute positivement sur nos clients.

D: Pourquoi c’est Dacia et pas Renault ?

R: Je crois qu’il s’agit pour chaque marque d’être porteuse d’un message. On le voit avec certains de nos concurrents qui ont, par des grands groupes, plusieurs marques, avec chacune un sens et une image différents. C’est le cas du groupe Volkswagen, DaimlerChrysler, GM, Ford… Et la marque Dacia est porteuse de valeurs propres qui s’articulent autour de la modernité, de la robustesse et de la fiabilité. Cette berline L90 véhiculera le message suivant : vous en avez beaucoup pour votre argent. En d’autres termes, elle répond à la définition que le gouvernement marocain a donné au véhicule économique et familial.

D: Suite à l’échec de la politique de Fiat Auto avec sa \\\\\\\"world car\\\\\\\", comment Renault va appréhender l’internationalisation de Dacia ? En quoi votre expérience sera-t-elle différente de celle de Fiat ?

R: Pour construire la X90, nous sommes parti d’une feuille blanche. Nous n’avons pas essayé de faire de compromis. Et nous y avons mis tout le savoir-faire technologique et l’expertise de Renault. Ma conviction est que concevoir une voiture de ce type est un défi technique au moins aussi grand que de réaliser un véhicule de haut de gamme. Je peux affirmer avec beaucoup de conviction que nous avons un produit sans équivalent et sans concurrent et je ne pense pas que ça soit le fait du hasard que la demande s’exprime dans beaucoup de lieux.

D: Vous aviez déclaré dans un précédent entretien que le véhicule Dacia à 5.000 euros sera peut être dérivé d’une Renault.

R: Non. Ce véhicule fait appel à certains composants de la banque d’organes Renault, comme le moteur. Ce n’est pas un dérivé d’une voiture Renault dans le sens Clio Classic avec Clio bicorps. Je dirais même que c’est un véhicule qui aura des dérivés plus tard.

D: Allez-vous abandonner la production de la Clio Classic à l’horizon 2005, vu qu’elle joue le rôle de motoriser les pays dits émergents ?

R: Je pense que la Clio Classic poursuivra sa vie, car sa taille n’est pas la même que la Dacia X90. Les deux véhicules cohabiterons sans problème sur nos marchés cibles.

D: Serait-il envisageable de passer à terme au montage d’autres véhicules à la Somaca, notamment de la gamme Renault ?

R: L’industrie automobile est une industrie de volume. Autrement dit, pour avoir des coûts faibles, il faut fabriquer en grandes quantités. Si nous voulons fabriquer au Maroc toute la gamme de Renault, nous nous affaiblirons, parce que sur beaucoup de ces véhicules, nous n’aurions pas les volumes qui nous permettraient d’être compétitifs. Nous avons maintenant au Maroc une double casquette. Nous sommes fabricant et importateur de la gamme Renault. Mais si la croissance se confirme, rien ne nous empêchera d’élargir notre champ d’action à d’autres modèles. Je crois qu’il faut construire la réussite. Nous avons les éléments pour le faire et nous y travaillons.

D: Face à des volumes relativement limités, peut-on imaginer un accompagnement poussé des équipementiers marocains à l’export, notamment vers d’autres sites où la L90 sera produite ?

R: Au Maroc, il y a une industrie équipementière de niveau globale, qui est un fournisseur important de Renault. La Somaca, comme d’autres sites Renault fera appel au tissu équipementier roumain. Il y a en second lieu un objectif d’intégration locale que nous tiendrons. Maintenant, est ce qu’il y aura sur ce véhicule des équipementiers dédiés à Dacia, qui se développeront et qui livreront d’autres usines autres que la Somaca ? c’est une question d’autant plus ouverte qu’il n’y a pas qu’un site de fabrication Dacia dans le monde. Ce qui portera à décider sur cette question, c’est le rapport coûts/qualité/avantages.

D: Est ce que le gouvernement vous a donné des garanties quant à la conclusion d’accords bilatéraux entre le Maroc et d’autres pays d’Afrique en vue de trouver des débouchés à votre production ?

R: Le gouvernement marocain, qui a fait preuve vis-à-vis de Renault d’ouverture et de volonté de réussite, ne peut pas donner de garanties sur ce que feront d’autres gouvernements. Le Premier ministre marocain nous a indiqué qu’il souhaitait vivement et activement que se développent des accords commerciaux qui donnent à l’industrie marocaine et à la Somaca des perspectives de croissance. C’est une volonté et ça ne peut pas être, en termes internationaux, une garantie.

[etilico]

un riassuntino in italiano?

[Paco]

che percentuale ha fiat?

[jc46]

che vendono la Logan sulle spiagge?

hehehehehehe cocco cocco bello signorina vuole del cocco o le basta la logan???

ciao

jhonny